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ASSOCIATION DES FAMILLES KIROUAC INC.

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Photo : « Terre sur laquelle a vécu Alexandre de Kervoach et sa famille entre 1732 et 1735 à Cap-Saint-Ignace »

Louise Bernier, épouse d'Alexandre de Kervoach

Louise Bernier est née le 3 juillet 1712 à Cap-Saint-Ignace. Elle est de la troisième génération de Bernier au pays. Son grand-père, Jacques, dit Jean de Paris, est arrivé en Nouvelle-France en 1651. Louise est la fille de Jean-Baptiste Bernier et de Geneviève Caron. Toutefois, elle n’a presque pas connu son père qui est décédé alors qu’elle n’avait que trois ans. Elle sera élevée par sa mère et son deuxième mari, Jacques Rodrigue, à Cap-Saint-Ignace sur la dernière terre située au bout du Chemin du Rocher. Au XVIIIe  siècle, cette propriété était voisine du domaine seigneurial.


Louise Bernier a connu son époux, Alexandre de Kervoach, sans doute au cours de l’année 1730 ou 1731. À ce moment, Alexandre de Kervoach parcours la Côte-du-Sud et est en relation avec une famille Côté dont le père est seigneur de L’Isle-Verte. Trois des fils du seigneur Côté avaient épousé trois des sœurs de Louise Bernier entre 1720 et 1722.


Au décès de son époux, survenu le 5 mars 1736, comme beaucoup de femmes de son époque, lorsqu’elles deviennent veuves, Louise Bernier se retrouve dans le besoin puisque le couple n’était pas fortuné. Le 23 juillet 1736, elle doit donc rétrocéder sa part de la terre dite « des Trois Ruisseaux », située à Notre-Dame-du-Portage et que le couple avait acheté en juillet 1734. Elle fera de même à titre de tutrice de ses enfants trois ans plus tard, le 24 janvier 1739, pour la part de cette terre qui leur revenait.


Après le décès de son époux, Louise Bernier ne se remarie pas, mais elle aura un dernier fils, Raphaël, le 14 mai 1741. Ce dernier est cependant décédé tout jeune, soit dès le mois de janvier suivant.


Après avoir hérité de sa mère en avril 1746, elle établira son fils Louis sur une terre de L’Islet dix ans plus tard. C’est d’ailleurs avec ce fils, son cadet, qu’elle vivra jusqu’au décès de ce dernier en 1779. Nous n’avons plus d’indice après cette date nous permettant de savoir ce qu’il est advenu d’elle. Sans doute a-t-elle continué de vivre au même endroit.


Louise Bernier connaîtra ses arrière-petits-enfants puisqu’elle ne décède que le 25 mars 1802 à l’âge de 89 ans et huit mois. Elle a été inhumée le lendemain à Cap-Saint-Ignace.


Sa très longue vie lui a permis de transmettre à sa descendance toute l’admiration et la fierté qu’elle avait pour celui qui fut son époux durant seulement une période de quatre ans.


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